Grâce au Plan national pour la Reprise et la Résilience après la crise sanitaire, Bruxelles Mobilité a reçu 20 millions d’euros afin de construire de nouvelles pistes cyclables. Ce budget a été alloué dans le cadre du plan de reprise de la Commission européenne. A présent achevées, ces pistes cyclables connaissent un grand succès auprès des cyclistes.
Quai de Veeweyde
Une étude du sol a eu lieu avant d’entamer les travaux. Le sol était fort pollué et présentait des affaissements. Il a donc fallu effectuer un assainissement et installer des fondations plus solides. La piste cyclable longe une bande en pleine terre, laissant s’infiltrer l’eau pluviale dans le sol.
Petite Ceinture
Sur la Petite Ceinture, les zones de stationnement ont été conçues pour permettre à l'eau de pluie de s'infiltrer dans le sol et ne plus s’évacuer directement dans les égouts. Les arbres ont été dotés de trous de plantation plus grands, ce qui facilite également l'infiltration de l'eau de pluie dans le sol. Il était important de préserver les arbres existants : ce n’est qu’au bout de 30 ans que leur absorption de carbone commence à devenir rentable, ils rafraîchissent l'air lorsqu'il fait chaud, ils absorbent l'eau de pluie et favorisent la biodiversité.
Place Masui
Jusqu'il y a peu, cette place, dédiée entièrement à la circulation automobile, ne payait pas de mine. Bruxelles Mobilité y a fait construire des pistes cyclables perméables. Cela a permis de planter davantage d’arbres, qui ont toute la place pour développer leurs racines en sous-sol. Suite aux travaux, il y a moins de places de parking et plus de place pour profiter de l’espace public : le Parc de la Senne a été agrandi en empiétant sur l’ancien parking de Bruxelles Propreté.
Tous ces chantiers ont fait un usage circulaire de matériaux. En effet, les bords de trottoirs en pierre bleue ont été réutilisés dans la mesure du possible. L'asphalte a été recyclé en grattant la couche supérieure, en la faisant fondre et en la réutilisant. Les gravats de pierre ont été broyés et réutilisés pour les fondations. Ce recyclage a lieu dans des usines belges (parfois même bruxelloises). Cela permet souvent de réduire le coût du projet.