Le risque de pic de pollution apparaît surtout en période hivernale. Il est principalement dû à l'accumulation de polluants provenant des gaz d'échappement des véhicules. Il peut survenir de novembre à mars, quand différents facteurs empêchent la dispersion correcte des polluants dans l'air. La qualité de l'air est alors fortement dégradée et devient nocive. Ils sont d'intensité variable et durent de quelques heures à quelques jours.
Ces pics peuvent avoir des conséquences sur notre santé. Etant influencés par les conditions météo, ils sont toutefois prévisibles 48 h à l'avance.
Réduire la circulation, la plus efficace des mesures d'urgence
Les microparticules et les dioxydes d'azote, à l'origine des pics de pollution, sont essentiellement émises par la circulation automobile. Des observations statistiques démontrent que lorsque la circulation est réduite (le week-end par exemple, ou lors de la journée sans voitures), la concentration de ces polluants dans l'air est fortement réduite par rapport aux moyennes de la semaine. Le transport constitue donc le principal levier sur lequel il est possible d'agir pour améliorer rapidement la qualité de l'air ambiant. C'est pourquoi la Région de Bruxelles-Capitale a prévu, en cas de pic, des mesures d'urgence portant sur une rationalisation ou une réduction de la circulation.
En cas de pic de pollution, trois seuils d'intervention ont été définis. Pour chacun d'entre eux, des mesures particulières sont prévues. Par exemple, en cas de seuil 1, la vitesse est limitée à 90km/h sur tout le ring et à 50km/h à l'intérieur du territoire régional.
Vous retrouverez toute l'information sur seuils de pollution et les mesures d'intervention correspondantes sur le site qualitedelair.brussels